Espace Vital (Lebensraum) – Israel Horovitz

L’intrigue

Une fiction stupéfiante et bouillante d’actualité : il est 3h du matin. Le Chancelier Stroiber se réveille en sursaut. Il convoque les média du monde entier et lance une invitation inouïe… L’onde de choc sera énorme.

« J’ai écrit cette pièce pour Bruno, Michel et Sylvie. C’était d’une évidence absolue… C’est comme si j’étais un compositeur qui trouve de grands musiciens pour l’interpréter »

Israel Horovitz

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Texte – Israel Horovitz

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Traduction, mise en scène – Michel Burstin, Bruno Rochette, Sylvie Rolland

Avec, dans les 50 rôles principaux – Michel Burstin, Bruno Rochette, Sylvie Rolland

Décor – Pierres-Yves Boutrand, Philippe Calmon et Nieves Salzmann

Lumière – Stéphane Graillot

Costumes – Elise Guillou

Accessoires – Nelly Cazal

Diffusion – Jean-Pierre Créance / Créadiffusion

Production – Compagnie Hercub’

Soutiens – Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Fondation La Ferthé, Conseil départemental du Val de Marne, Région Ile de France, ADAMI, SPEDIDAM

Représentations à venir

 Avril 2023 : jeudi 20 à 9h et 13h45 (scolaires), vendredi 21 à 9h (scolaire ; COMPLET) et à 20h, samedi 22 et dimanche 23 à 18h

Théâtre de l’Ile (Nouméa, Nouvelle-Calédonie)

Une pièce écrite pour Hercub’

« J’étais en train de faire mon jogging dans un parc à Charlottenburg, à Berlin, quand j’ai eu l’idée fantasque du Chancelier allemand qui inviterait six millions de Juifs à revenir vivre en Allemagne. J’ai écrit le premier jet très, très rapidement. J’ai pensé que ce serait stupide d’écrire une pièce qui traiterait de la Shoah de manière réaliste. J’ai eu l’idée d’un style de pièce où trois acteurs joueraient entre soixante-dix et quatre-vingt personnages. Quand j’ai relu ma pièce pour la première fois, je me suis dit : «  C’est incroyable, j’ai écrit cette pièce pour Bruno, Michel et Sylvie ! » C’était d’une évidence absolue. Pour moi c’est comme si j’étais un compositeur de musique qui trouve de grands musiciens pour l’interpréter. Il n’est pas surprenant que leur version soit magnifique. »

Israel Horovitz

Israel Horovitz est décédé le 9 novembre 2020. Nous avons appris la mort de ce célèbre auteur américain avec une grande tristesse. Ses textes nous accompagnent depuis le début, et lui aussi… Notre longue amitié artistique et humaine est terminée mais nous ne l’oublierons jamais et savons que ses mots, ses oeuvres et sa présence résonneront encore longtemps.

Extraits de presse

« TROUBLANT… Voilà une pièce que l’actualité vient percuter de plein fouet. (…) Tout ici est très simple, très virtuose, pas fabriqué, parfaitement en place, d’une précision d’horloger, sans lourdeur, souligné de musiques et bruitages ad hoc, et d’une rare pertinence. »

Canard Enchaîné – Jean-Luc Porquet

« Des instants d’intense émotion et d’humour irrésistible. Et surtout il y a une mise en scène d’une réelle ingéniosité. Elle est due à la compagnie Hercub’, c’est-à-dire trois talentueux et imaginatifs jeunes gens, Michel Burstin, Bruno Rochette et Sylvie Rolland. »

Le Figaro – Hervé de Saint Hilaire

« Les trois interprètes de la Compagnie Hercub’ avaient créé ce chef d’œuvre en 97 dans le off d’Avignon, jouant à eux trois, comme le souhaite l’auteur, les 50 personnages de la pièce. Au fil des années, ces incarnations sont devenues si subtiles et si justes qu’on a l’impression que la Compagnie compte aujourd’hui 53 membres. »

France Inter – Jean-Marc Stricker

« La Compagnie Hercub’ est touchée par la grâce… Michel Burstin, Bruno Rochette et Sylvie Rolland sont remarquables de maestria… On ne sait plus si on frémit, si on rit, si on pleure. C’est très, très beau. »

La Libre Belgique – Philip Tirard

« Michel Burstin, Bruno Rochette et Sylvie Rolland réussissent le tour de force de jouer à trois, une cinquantaine de personnages. Il suffit d’un accessoire, un jeu de lumière et l’illusion est parfaite. »

Le Parisien – Marie-Emmanuelle Galfré

« Dire que les trois comédiens de la compagnie Hercub’ se sont appropriés ce texte intense relève de l’euphémisme. Horovitz a écrit cette pièce pour eux et il ne s’est pas trompé. Difficile de l’imaginer mieux comprise et mieux servie. »

Charlie Hebdo – Gérard Biard

« Comment délivrer un message humaniste et pacifiste avec un humour ravageur ? C’est ce que réussit ce spectacle grâce au travail de ces trois acteurs superbes. Allez les applaudir, emmenez vos élèves, vous ne le regretterez pas. »

Snes – Micheline Rousselet

« On rit, on s’indigne, mais surtout on y croit, tant c’est crédible. Les trois comédiens sont parfaits. »

Fluide Glacial

« Le jeu, pour les comédiens, consiste aussi à interpréter « cinquante rôles principaux » ! Les éléments du décor, les costumes et les personnages doivent changer sans cesse. Dans cet exercice, les acteurs d’Hercub’ font merveille, en utilisant des accessoires minimaux et symboliques. »

Politis – Gilles Costaz

« La pièce est vraiment passionnante. Les trois comédiens-complices de la compagnie Hercub’ qui ont adapté l’oeuvre et l’ont mise en scène font merveille. Un de ces spectacles qui réconcilient avec la dignité du théâtre. »

Figaroscope – Jean-Luc Jeener

« Trois comédiens aptes à changer de voix et d’aspect en un clin d’œil. Horovitz apprécie le travail de la compagnie Hercub’, qui sert son oeuvre avec ferveur et finesse. »

Marianne – Jean-Pierre Léonardini

« Une comédie grinçante qui explore, au travers d’une fiction sciemment et savamment loufoque, les thèmes de la responsabilité, de la culpabilité et de la mémoire. La mise en scène est à la hauteur, réglant avec souplesse la succession de scènes rapides, s’appuyant sur un dispositif scénique ingénieux qui permet d’assumer la structure éclatée de la pièce. »

L’Humanité – Jean-Pierre Siméon

« Horovitz s’amuse mais ça fait peur. Sa pièce est passionnante. Le spectacle est mis en scène avec soin par les trois comédiens qui jouent une cinquantaine de personnages. Ils sont vifs et brillants. Et à chaque fois, on y croit. Une vraie réussite. »

Figaro Magazine – Jean-Luc Jeener

« Israel Horovitz imagine une fiction inouïe, bouillante d’actualité. Elle est écrite à l’attention de la compagnie Hercub’, une troupe débordante d’imagination. Ils sont agiles, talentueux, ultra-énergiques et un brin givrés. Leur mise en scène est admirablement réglée. Leur jeu colle au message d’Horovitz. »

Pariscope – Lise de Rocquigny

« Joie et bonheur : enfin un spectacle qui titille nos consciences et ouvre son imagination à grands coups de machette résolus dans une époque régie par la force et la bêtise ! Une heure et demie de respiration intelligente, à écouter, rire et frissonner. L’espèce se fait rare. »

A Nous Paris – Myriem Hajoui

« […] l’auteur a écrit pour eux qui le comprenaient, le traduisaient et le jouaient sans le trahir, une pièce injouable, à cinquante personnages… Ils passent avec agilité de l’admiration des utopistes à la violence des fanatiques […] »

L’Avant-Scène-Théâtre – Danielle Dumas

« Dans un décor mobile, installé à vue, les trois comédiens réalisent une véritable performance. A eux seuls, ils campent une cinquantaine de personnages : tout y passe avec une facilité déconcertante… On reste sous le choc d’un théâtre qui touche profondément… Une soirée marquante. »

Sud-Ouest – Chantal Gibert

« Les trois comédiens-metteurs en scène ont éclairé le texte avec un talent rare… On sort estomaqué de la formidable dimension théâtrale de la pièce et du travail de la Compagnie Hercub’. »

Midi Libre – Arnaud Boucomont

« Le beau texte, vivant, enlevé, est signé Israel Horovitz… Il faut saluer la performance des acteurs, l’aisance et la facilité avec laquelle ils passent d’un personnage à l’autre. »

La République Du Centre – Thierry Guérin

« Les trois comédiens, dans une mise en scène astucieuse, tiennent le rythme, se démultiplient sans temps mort, donnent corps (et âme) à une cinquantaine de personnages, vivent leurs émotions. »

La République Des Pyrénées – Thierry Guérin

« Ils sont trois sur la scène, deux garçons, une fille atomisés en cinquante personnages (…) Les scènes se suivent en un carrousel effréné, pas un temps mort, ils sont tous les personnages, vifs, drôles émouvants, se métamorphosant tels des prestidigitateurs d’un cirque diabolique où le rire et les larmes se confondent (…) Trois mots clôturent le spectacle : Plus Jamais ça. Au lendemain de ce maudit 13 novembre ils vous traversent comme des lasers. »

Webthea – Caroline Alexander

« Le texte bien construit, souvent drôle, émeut aussi parfois. On est pris par l’histoire de la première à la dernière seconde.La mise en scène est astucieuse et bien huilée. »

Au Balcon.fr – Critique de la Rédaction

« Jouée avec conviction et une belle énergie par Michel Burstin, Bruno Rochette et Sylvie Rolland, qui à eux trois incarnent une cinquantaine de personnages, « Espace Vital (Lebensraum) » est une farce tragique qui fait souvent rire avec des sujets qui font souvent pleurer (…) « Espace vital » bénéficie du savoir-faire d’une excellente troupe. »

Froggy’s Delight – Philippe Person

« Tous les personnages, familles, amis, jeunes ou vieux sont interprétés par trois comédiens caméléons, ils savent tout faire, prendre les poses, les attitudes, vieillir ou rajeunir, à croire qu’il y a une quarantaine de comédiens sur scène ! »

Théâtre Passion – Anne Delaleu

« Voilà un spectacle d’autant plus nécessaire qu’il remet en ludique et non moins urgente perspective les crispations antisémites de toujours, la difficulté croissante des cohabitations, les aveuglements volontaires et les atermoiements pernicieux. »

Spectacles Sélection – Annick Drogou

« Le génie de la mise en scène finit de défendre le propos […] Les 50 personnages sont interprétés par seulement trois comédiens de très grand talent […] La scénographie est minutieuse et étonnante […] La pièce est un magnifique moment d’équivoque entre rires et angoisse. »

Menzeo.fr – David Rofé-Sarfati

« Sur un texte fort et vivant, trois comédiens campent avec une virtuosité étonnante une cinquantaine de personnages, donnant à chacun d’eux une humanité profonde et touchante. »

La Vie – Christine Monin

« Sur scène, trois comédiens donnent vie à cette pièce… Avec une aisance inouïe, ils passent d’un personnage à l’autre grâce à un dispositif d’une simplicité extrême… Un grand moment de mauvaise foi et d’ambiguïté. »

Le Soir (Belgique) – Jean-Marie Wynants

« Cette pièce secoue habilement le public… La compagnie Hercub’ fait merveille… Sylvie Rolland, Michel Burstin et Bruno Rochette se jouent des obstacles et dessinent les uns et les autres avec une extraordinaire sûreté du geste et du ton. Ils nous donnent une grave et belle fête théâtrale. »

L’Avant-Scène Théâtre – Gilles Costaz

« Cinquante personnages défilent sur un rythme infernal, interprétés par des comédiens superbes et émouvants. »

L’Arche – Karolina Wolfzahn

« Une cinquantaine de personnages interprétés avec virtuosité par seulement trois comédiens. »

Théâtral – Ange Lise

« Cet intelligent théâtre politique stimule la brillante virtuosité des trois acteurs, Sylvie Rolland, Michel Burstin et Bruno Rochette, qui jouent les « cinquante rôles principaux » en passant aisément du petit croquis vif à l’interprétation en profondeur. »

Zurban – Gilles Costaz